Réjouis toi, Dieu t'aime !

Témoignages de pèlerins


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pendant, ou depuis Medjugorje, écrivez nous en cliquant ici.

  Témoignages vidéos :

Témoignage de Marie-Pierre

Témoignage de Constance



Je dis une seule chose: il faut aller à Medj !

Le 3 août 2004, Fix et moi partons de Milan en vélo avec un vague objectif: Medjugorje… Je dis "vague objectif" car nous ne connaissions quasiment rien de Medj’, on n’avait juste entendu le nom. Pourquoi Medj’? Parce que, autant fix que moi, nous avions passé une année spirituelle très pauvre; et pour ma part c’était même une année pourrie à tous les niveaux. Donc on s’était dit que ça serait bien de finir le voyage qui nous tenait à cœur par un petit pélerinage. Mais attention! Le plus important restait le road trip à vélo!…  Pendant le trajet nous avons quand même essayé de nous mettre dans une attitude de prière en faisant un chapelet de temps en temps et en allant à la messe plus qu’hebdomadairement. Ceci dit, c’était un peu pour la forme…   
Nous avons pédalé à travers l’Italie, la Slovénie, la Croatie et la Bosnie sur 1200 kms, à travers des paysages sublimes souvent. Et en fait, on a vécu comme des vagabonds pendant 12 jours: 120 kms de vélo/jour, nourriture moyenne, grosse fatigue parfois, coucher sur les plages croates, T-shirts dégueulasses… et le fait d’en "baver un peu" nous a placés dans une attitude d’humilité, propre à l’ouverture de nos cœurs au Seigneur lorsque nous arriverions à Medj’.    
Le 14 août 2004 à 9h30 du soir, nous arrivons à Medj’ après 140 kms de vélo dans la montagne: nous sommes H-S! On se dirige vers l’église, seul point de repère que nous avons de ce lieu saint. Et dans les 5 mn de notre arrivée nous avons déjà eu la révélation de l’immensité du Seigneur. En effet, un Canadien à la retraite habitué de Medj’, Gilles, nous accoste, comprend que nous sommes perdus, sans logement et le ventre vide. Il nous ammène à sa pension et nous prend en charge pour la soirée. Finalement, nous resterons une semaine avec lui et une autre femme, Claude, à découvrir Medj’. J’ai passé une des meilleure semaine de ma vie (et je crois que c’est pareil pour Fix) à prier, prier et prier encore dans les différents lieux de Medj’, qui sont des petits paradis terrestres en eux-même: de la colline des Apparitions au Chemin de Croix, ce sont autant d’endroits divinement appropriés à la prière.    
Malgré tout -et c’est d’ailleurs là que l’on voit à quel point notre orgueil permanent nous rend incrédules et nous empêche de voir Dieu-, j’ai douté de la vérité des évènement de Medj’, de la confiance que l’on peut accorder aux paroles des voyants. Car c’est vrai aussi: où est l’humilité du Seigneur dans cet Ivan beau gosse, marié à une ex-miss Boston, roulant en Mercedes et possèdant des maison partout?! Un prêtre, d’une sagesse immense d’ailleurs me répondra que: si il est marié à une ex-miss c’est parce qu’elle était plus catholique que les autres et ça n’est pas que pour sa beauté; et puis ce beau couple ne donne-t-il pas une belle image de l’Eglise? Il me dira encore qu’à Medj’ tout le monde roule en Mercedes (ce qui est vrai) et que si Ivan a plusieurs maisons c’est pour accueillir les pèlerins, voilà tout. Ces arguments m’ont ôté mes doutes. Et de toute façon, qu’importe le degré de vérité qu’on accorde aux "faits" de Medj’. "Ce qui est sur, c’est qu’il se passe des choses à Medj’"(Père Mercier de Nantes). Ces choses, ce sont les milliers de conversions du cœur. Et CES CONVERSIONS, ce sont LES CHOSES LES PLUS IMPORTANTES QUI EXISTENT!!!! Elles sont plus importantes que n’importe quoi d’autre qui peut arriver sur notre terre. Car lorsque l’on est touché par la grâce d’une manière ou d’une autre, on se rend compte que la foi en Jésus, c’est vraiment la seule raison d’être toujours pleinement heureux, pleinement confiant et pleinement aimant. Ainsi, on peut venir à Medj’ en étant parfaitement réticent vis-à-vis des "évènements" (quoiqu’on ne le reste généralement pas longtemps), mais il se dégage de là-bas une telle ferveur, il y a une telle présence de l’amour de Marie qu’il est bon d’y aller pour (re)découvrir le chemin ESSENTIEL de la foi. J’ai été vraiment touché par l’Esprit Saint lors de l’imposition des mains au-dessus de ma tête par un prêtre des Béatitudes. Mais je sais que Fix n’a pas eu besoin de signes "physiques" pour ressentir l’immense présence de l’Esprit Saint et de Marie, autour de lui et dans son cœur bien-sûr.
En tout cas, nous sommes là pour témoigner qu’IL EST BIEN VIVANT! Et c’est beau, c’est très beau tout ce qu’il fait pour nous! Car, ce qu’on apprend après un voyage de 1200 bornes à vélo, c’est que la valeur de cette bonne action ne nous revient absolument pas (et il en est de même pour toutes nos bonnes actions): c’est Lui qui nous donne des jambes pour pédaler, c’est Lui qui nous donne le courage de ne pas nous arrêter, c’est Lui qui met dans nos têtes la bonne idée d’aller le prier dans un coin perdu de Bosnie-Herzégovine. Pour tout ça, il a juste besoin de NOTRE APPROBATION; mais il fait le reste.
J’aurais encore 1000 choses à dire sur Medj’, sur ces prêtres et ces sœurs d’une pureté incomparable, sur ces milliers de fidèles qui maintiennent le monde en vie par leurs prières, sur ces femmes qui viennent intercéder auprès de Marie pour leur fils alcoolique ou leur fille malade, sur ces jeunes du Cénacle qui résistent à la drogue par le travail et la prière, sur cette Sœur Emmanuelle dont les enseignements sont si enrichissant spirituellement, sur ces gens uniques que l’on rencontre partout là-bas… et même sur ces montagnes qui recèlent d’endroits de prière très forts. Mais je ne peux pas m’étendre trop. Je dis une seule chose: IL FAUT ALLER A MEDJ’! On en revient avec la seule envie de vivre toute sa vie en donnant une main à Jésus et l’autre à Marie. Le retour de Medj’ est d’ailleurs difficile car notre monde est tellement loin de l’Essentiel… ah la la! Mais le Seigneur nous donne tous les jours la force de résister à la tentation, si et seulement si nous lui OUVRONS NOTRE CœUR et ECOUTONS SA PAROLE.
Merci Seigneur! Merci marie! Amen!


J’ai le sentiment qu’avant, je me disais chrétien, mais vivais comme si Dieu n’existait pas vraiment…

Medjugorje… Je restais prudent sur tout ce qui se raconte là-bas, mais curieux. Je n’avais pas particulièrement de dévotion mariale, je m’adressais même fort rarement à la Sainte Vierge. Mais voilà que par un heureux hasard, je connais Ludovic, qui organise le 4ème départ du Club Medj. Et me voilà sur la route de Medj !
Sur place, rien de spectaculaire à raconter : Medjugorje est somme toute un simple village coincé entre deux collines rocailleuses, j’étais d’ailleurs prévenu. Lors de notre première visite à la Communauté du Cénacle qui aide des jeunes à sortir de la drogue dure, simplement par la prière, en sortant Sœur Elvira croise mon regard et me donne deux franches tapes dans le dos, que je ressens comme une invitation à je ne sais quoi. A oser faire comme elle ? A oser faire plus confiance à Dieu en tous cas.
Le lendemain, c’est Marie qui, déjà, vient me surprendre : Seuls quelques-uns parmi nous ont la chance d’apprendre qu’une apparition aura lieu à l’Oasis de la Paix. Sur place, je ne vois pas la Vierge, bien sûr, je ne peux pas dire que j’ai ressenti non plus quoi que ce soit. Alors j’ai prié, avec autant de confiance que je pouvais. Mais quand la voyante Marija, nous dit que la Vierge nous a tous bénis et a emporté avec elle nos intentions de prières, quelle joie ! Puis Ludovic me tend un petit dépliant béni par la Vierge !, je commence à réaliser - un tout petit peu - que c’est une très, très Grande Dame qui était là, tout près de nous.
"Ca ne prouve rien!", diront les sceptiques. Mais je n’ai pas l’intention de prouver quoi que ce soit, j’ai compris là-bas que la foi ne s’argumente pas, c’est un don mystérieux… En attendant, je ressens dans ce village une paix presque palpable, moi qui étais choqué, durant le trajet en car, par les traces encore visibles de la guerre.
Nous avons tous la grâce d’être présents à une autre apparition juste avant de repartir de Medjugorje. Là non plus, rien de spectaculaire en soi… Marie travaille cependant en nous avec douceur, et en profondeur. Qu’est-ce qui distingue Medjugorje des autres pèlerinages, me demanderez-vous?
Rien, peut-être. Sinon que, sans m’en rendre compte, j’ai acquis la certitude que Marie est réellement là-bas. Je ne pourrai l’argumenter, je ne l’ai pas "ressenti" physiquement, et pourtant je ne peux plus en douter ! Et j’ai pris conscience là-bas d’un fait pourtant tout simple en apparence : DIEU EXISTE VRAIMENT !!
Marie, Jésus et les Apôtres, ce n’est pas qu’une belle histoire d’une époque lointaine!! Dieu peut agir dès aujourd’hui dans nos vies, il suffit de le lui demander ! Prier est la chose la plus puissante que nous puissions accomplir ici-bas, la Vierge ne cesse de nous y encourager! « Priez, mes enfants, priez !! ». Pourquoi rester au fond de son canapé à regarder la télé, puisqu’il y a un Dieu, qui vous aime et qui n’attend que votre amour en retour pour vous combler! J’ai le sentiment qu’avant, je me disais chrétien, mais vivais comme si Dieu n’existait pas vraiment… Je suis revenu avec le feu!!
Depuis 3 mois que je suis rentré, je n’ai plus peur de dire que je suis chrétien, et tant pis si on me prend pour un illuminé ! De toutes façons ce n’est pas à moi de convertir, je fais confiance à l’Esprit pour qu’il fasse son boulot! Moi je témoigne comme je peux, à la hauteur de mes possibilités. Impression ou réalité? : Depuis mon retour de Medj j’ai le sentiment que mon sourire est plus communicatif qu’avant, qu’il décrispe un peu plus facilement les faces renfermées qu’on croise si souvent dans Paris…
Marie sait aussi faire de petites surprises: après avoir prié spécialement là-bas pour un ami décédé accidentellement il y a plus de 5 ans, j’ai eu la joie dans la foulée de mon retour de rencontrer et retrouver deux de ses proches que je n’avais pas vus depuis sa cérémonie d’enterrement ! Merci Marie pour ces petits signes !
Je crains par ces longues lignes d’ennuyer ceux qui se posent des questions sur Medjugorje. Eh bien, si tu veux une réponse, ouvre ton cœur et prie ! Aie confiance, Marie te répondra!!
Ronan


Tricher, mentir, écraser l’autre pour avancer, c’est ce que j’apprends en école de commerce.

A 20 ans, je ne comprenais plus rien à ma vie. Est-ce que Dieu existe? A quoi bon vivre? Pourquoi faire des efforts? La vie est facile, c’est cool.
Tricher, mentir, écraser l’autre pour avancer, c’est ce que j’apprends en école de commerce: c’est ça le vrai monde. A quoi bon toutes ces bonnes valeurs qu’on m’avait apprises si tout le monde n’en fait qu’à sa tête? D’ailleurs, y a t-il de bonnes valeurs? Pourquoi être bêtement gentille?
La vie la nuit plutôt que le jour: aller en boîte quasiment tous les soirs, draguer, boire, sortir avec quelqu’un juste pour l’occasion, tout le monde le fait comme une recette de bonheur, ça doit être vrai.
J’avais beau essayer, je me sentais de plus en plus vide. Les bonnes sorties en soirée étudiante ou beaucoup affichent des sourires radieux complètement artificiels. Un banquet ou tout ce qu’on y mange est fade, sans goût et ne nourrit plus. Les amitiés trahies, les déceptions amoureuses, etc…, pourquoi aimer???
Ou est le vrai dans tout ça? Qu’est-ce que la vrai vie? Existe-t-il la vérité, ou chacun peut-il décider de la sienne? Pourquoi croire? Qui est Dieu? Pourquoi l’Eglise catholique et pourquoi pas une autre? Et surtout ne pas se poser de questions, foncer de soirée en sortie, sans prendre le temps de réfléchir pour ne pas péter les plombs.
Qui a dit que la vie était belle?
J’étais dans cet état là quand j’ai entendu une personne qui ne croyait pas en Dieu dire qu’elle était sûre de son existence et qu’elle avait été à un pèlerinage à Medjugorje. Elle termina sa phrase en disant, " je ne peux pas raconter ce que j’ai vécu là-bas, il faut y aller pour comprendre, je n’ai jamais ressenti autant de paix que dans ce lieu ".
J’y suis allée. Je n’avais rien à prendre et je n’avais surtout pas la paix: pourquoi ne pas essayer?
Moi non plus, je ne peux pas décrire ce que j’ai vécu là bas, j’ai eu les réponses à toutes mes questions et même plus, je ne pourrai plus douter de l’existence de Dieu. Je n’ai jamais ressenti autant de paix qu’à cet endroit.
La vie est belle et elle a un sens.


Mon père m’a alors prise dans ses bras, les larmes aux yeux…

Je discutais avec une amie quand elle m’a proposé de partir à Medj. Ca me paraissait totalement impossible, je n’avais ni argent ni vacances et les groupes de " cathos " ne me disaient rien qui vaille !… Mais j’étais dans un tel état de mal-être que j’en ai quand même parlé à mes parents, argumentant au maximum… ils ne voulaient pas, trouvant que je leur coûtais assez cher comme ça. C’est là que Marie m’est venue en aide. L’amie en question, voulant absolument m’embarquer, a alors proposé de m’aider financièrement. Sur ce, j’en ai reparlé à mes parents, qui, un peu vexés qu’on leur tende la main (bien joué !) acceptèrent finalement de payer ! Deuxième coup de pouce de Marie : pour mon absence, mon professeur, qui connaissait un peu mon histoire, m’a tout de suite autorisé à manquer une semaine de cours ! Sans hésiter une seconde !
Après toutes ces histoires, il me fallait maintenant m’embarquer pour ce périple … il faut savoir que le monde catholique m’avait beaucoup déçue ; pas la peine de rentrer dans les détails…Je m’étais tournée pendant un temps vers le bouddhisme, qui me paraissait alors beaucoup plus sain.
Et arriva le jour du départ. J’arrivai en retard selon mes coutumes… et je trouvai alors un groupe déjà soudé par la messe que j’avais ratée. Déjà ça commençait mal. Je me sentais à l’écart. Nous sommes montés dans le car après de brèves présentations, et l’écart a continué à se creuser. A l’avant, des louanges, à l’arrière, des chants scouts ; je n’étais pas dans mon élément. Puis passa le frère Francesco, qui me proposa de venir chanter avec les autres. Cauchemar ! Je lui expliquai alors les raisons de ma présence dans ce car.
Je suis partie à Medj afin de me préparer psychologiquement à un procès dont j’ai été victime contre un pédophile (ami des parents) qui avait lieu une semaine après. J’avais besoin d’une semaine au calme, loin de la pression des cours et de ma vie quotidienne, elle-même loin d’être au top. Ma détresse chronique depuis ma plus tendre enfance m’a conduite vers un métier artistique, ce qui n’arrange pas les choses ! Dans ces métiers, les émotions sont à fleur de peau et il est très dur d’y faire face quand le moral ne suit pas. Si au moins je me sentais soutenue et aimée par ma famille ! Mais non… Je n’avais jamais pardonné à mes parents l’enfance qu’ils m’ont fait subir. C’était vraiment très dur et humiliant, à coups de cravache, dans la peur et la méfiance. Evidemment pas de gestes de tendresse, ni d’amour. Des blessures qui me font encore très mal aujourd’hui. Peut-être plus mal encore que cette affaire de pédophilie.
L’idée du suicide a toujours été présente en moi, comme une solution à ma détresse. Appuyer sur le bouton " off " pour juste cesser de souffrir.
Le frère Francesco m’a alors comprise et m’a alors convaincue que j’avais ma place dans ce car. Nous avons eu par la suite quelques conversations qui m’ont vraiment rapprochée de Dieu, ainsi que ses magnifiques prêches. Il m’a fait découvrir la prière, a eu la patience de me guider comme un enfant perdu et rebelle, désenchanté. Grâce à lui, mon regard sur la vie a changé. Et même si c’est encore difficile, je sais que j’ai ma place sur cette Terre, j’ai un rôle à tenir, j’ai la vie et je me dois de la vivre pour ceux qui sont partis trop vite et que j’aime encore tendrement. Il y a des moments où j’imaginais qu’ils me parlaient pour m’empêcher de me supprimer, mais j’ai compris que c’était en fait Dieu à travers leur souvenir qui me demandait de persévérer. Je l’ai compris à Medj.
J’y ai vécu des scènes bouleversantes. Sur la colline des apparitions, le premier jour, je râlais contre moi-même parce que je n’arrivais pas à prier et à ressentir une présence. Je me suis mise à pleurer de rage et d’impuissance et tout à coup je me suis sentie réchauffée, comme enveloppée dans une couverture. Je me suis alors calmée et suis partie en sachant qu’Elle était avec moi. Moi qui râlais deux secondes avant en me disant que je perdais mon temps ! Autres scènes : un prêtre m’a imposé les mains, puis un moine quelques jours après. A chaque fois j’ai ressenti comme un coup de poignard déchirant mon cœur, libérant alors un flot de pus et toutes les larmes de mon corps, à ne plus pouvoir m’arrêter. Comme si tout le mal qu’on m’avait fait sortait de moi. Je me suis sentie libérée et tellement plus légère. Consolée et aimée.
Lors de la dernière soirée, quand frère Francesco et sœur Claire-Marie nous ont imposé les mains, j’étais prise de tremblements, tant l’Esprit- Saint voulait me traverser. Mais j’étais trop blessée à vif pour m’offrir sans résister (Blessée mais pansée par Marie, avec des sparadraps partout) Je n’ai pas osé m’abandonner. Je me dis maintenant que je dois me laisser du temps pour accepter tous ces changements et persévérer.
La journée de mon retour, je suis passée voir mes parents. Je leur ai raconté Medj. Puis je leur ai expliqué les guérisons que j’avais reçues. Et enfin je leur ai dit que je leur pardonnais pour toute cette enfance qui m’avait tant détruite. Mon père m’a alors prise dans ses bras, les larmes aux yeux, en me disant l’inimaginable : " Merci de nous avoir pardonné, tu ne peux savoir à quel point ça fait du bien. "
Depuis j’ai retrouvé mes racines : mes parents.
Et le dernier mot qu’ils m’ont envoyé contenait cette phrase : " Nous t’aimons et avons confiance en toi "…


Medjugorje ? Non, merci !

JVŒUX POUR 2004 : MEDJUGORJE !
Dans la Bible, les souhaits prennent toujours la forme d’une bénédiction. On ne dit pas je te souhaite tel ou tel bienfait mais " que Dieu fasse ainsi pour toi ". Voici une parole amicale qui voudrait être bonne, une bénédiction, une invitation pour Medjugorje.
Medjugorje? Non, Merci !
J’ai pendant des années opposé un refus poli, mais ferme, aux chers amis qui n’ont eu de cesse de m’y inviter.
Medjugorje? Non, merci !
J’ai lu le livre de Boufflet, très négatif, je me méfie; j’ai entendu quelques uns des messages de Marie, répétitifs… Je connais le chapelet, mécanique…quel ennui ! J’imagine tous ces dévôts qui " adorent " Marie, tous ces illuminés qui font de la Trinité une " Cuaternité "…
Medjugorje? Non! C’est gentil, merci !
Mais, on reconnaît l’arbre à ses fruits. Vos visages, vos conversions, vos vies me rendaient témoignage.
Et d’ans l’adoration du mercredi pendant un an avec Abba, j’ai cheminé imperceptiblement avec Marie vers le cœur de Jésus.
Je chantais sans cesse, parce que l’air me plaisait bien, ces paroles de Thérèse " O je voudrais chanter Marie pourquoi je t’aime… " ;et je me souviens bien m’être arrêtée une ou deux fois perplexe songeant, " mais Marie, est ce que je t’aime ? "
Et puis un jour, cela a sonné comme une invitation
J’étais invitée en croisière en Croatie. La côté est belle pour aller à Medjugorje … Quand vous irez n’hésitez pas à vous y arrêter !
J’ai dit oui.
Je n’ai pas vu Marie.
Mais parce que c’est Elle qui la première a dit oui, j’ai compris qu’Elle veut seulement, humblement, me mener vers Jésus.
J’ai compris qu’Elle a porté l’Enfant. Et comme elle a porté Dieu, elle peut bien me porter moi aussi. Je me suis réconciliée avec Marie, Mère, Maman, ma mère. J’ai compris encore la beauté de la femme ainsi associée au Salut de l’humanité. J’ai rendu grâce pour la féminité, pour ma féminité. J’ai découvert la Force de la Prière dont le fruit est l’unité intérieure, l’unité de ma vie. C’est certainement pour moi La Grâce de Medjugorje, la prière. De la prière, vient l’Unité, c’est à dire la Paix.
Marie, Reine de la Paix !
Patiemment, Tu nous éduques, nous tes enfants à vivre ancré dans la prière. Chaque jour, Tu nous montres que nous pouvons exercer notre liberté c’est à dire Lui dire Oui. Je suis repartie chapelet en main, confiante et joyeuse ;
Plus enfant et plus adulte aussi !
Rajeunie mais sûre d’avoir gagné des années de Vie : J’avais goûté un avant goût du Ciel ! J’en goûte encore les fruits aujourd’hui .
Comme la prière est Paix au cœur de ma vie, j’ai su qu’elle était Paix au cœur de la famille et j’ai eu la joie d’y emmener les miens ;
J’ai su qu’elle était Paix au cœur de notre monde, j’ai encore eu la joie d’y emmener des amis.
C’est Cette Paix que je te souhaite aussi, ami,
Sois Béni !
Marie Clémence


Encore un truc pour ces illuminés de catho. Je ne voulais pas y aller.

Medjugorje?? Jamais entendu parlé, encore un truc pour ces illuminés de catho. Je ne voulais pas y aller.
Mais les choses ont fait que j’avais une semaine de libre, et au lieu de rester encore à Paris pour voir les même gens, et faire les même choses, pourquoi pas essayer de se faire sa prore opinion et rencontrer d’autres têtes.
Je rentrai donc dans le bus à reculons, mais une fois que vous avez mis un pied dedans et que vous acceptez de vous laissez guider, tout s’accélère, c’est une spirale et vous regrettez ne pas avoir découvert cela avant.
Qu’est ce qu’une semaine? Une semaine pour faire le point, une semaine pour se retrouver et vous donner la force d’avancer.
Trois mois après, cette experience me porte encore et me permet d’avancer librement, avec dicernement.
Je vous souhaite aujourd’hui de découvrir ce lieu de paix et de repos, ou la vérité éclate en plein jour.

Gilles


Au sommet du Podbordo, j’ai rencontré Marie ; elle me prenait dans ses bras.

Un été, en Espagne, apéro sur une plage, au coucher du soleil : Tanguy et Vincent nous racontent chacun leur premier Medjugorje. Quand quelques mois plus tard, ils ont le culot d’organiser un car de 50 personnes pour y aller, c’est le déclic ! Aucune hésitation, je prends ma place dans le car, mon sac est prêt. Quel appel ! Merci Marie.
Avant ce pèlerinage, j’ai dit stop au poids trop lourd du passé sur le présent. Mes valises devenaient trop lourdes à traîner, elles m’empêchaient d’avancer, de vivre au présent, de provoquer le bonheur.
Au sommet du Podbordo, j’ai rencontré Marie. Agenouillée à ses pieds, j’ai ressenti une incroyable chaleur d’amour maternel : Marie me prenait dans ses bras. J’étais là, toute petite, avec les intentions de tous ceux que j’aime, avec des questions précises dont je venais chercher les réponses. Trop facile était ma demande… Jésus et Marie laissent le temps au temps et je peux affirmer aujourd’hui qu’ils ont pleinement raison. Ils nous connaissent mieux que nous-mêmes.
Depuis mai, deux rencontres très fortes, dont une dominicaine : "Surtout ne lâche pas la main de Marie ta mère ". La Vierge est présente à mes côtés chaque jour et me guide vers son Fils. Je comprends aujourd’hui combien il nous aime, combien Il a besoin de notre amour. Je laisse petit à petit mes valises. La vie est belle ! Les voilà les grâces de Medjugorje, Amen !
Ticha


Cela faisait 40 ans qu’il n’avait pas mis les pieds dans une église !

Depuis Medj, je me retrouve tous les mardis, avec quelques amis (nous sommes 7 ou 8 environ) pour dire le chapelet. Puis, nous partons dans les rues de Nantes à la recherche de SDF. Nous y allons les mains vides avec comme seul objectif de leur offrir un peu d’amitié et d’écoute…. et de leur parler de Jésus. Je remarque que nous sommes aussi souvent évangélisés que nous ne les évangélisons. Je suis particulièrement touchée par la profondeur et la simplicité de nos rapports. Pour tout dire, à leur contact, je me sens aussi pauvre qu’eux.
Voilà 3 semaines, nous avons rencontré Kamel, la gueule de travers, des bosses au front à force de se taper la tête contre les murs. Il est alcoolique depuis un certain temps. Mardi dernier, il s’est mis à pleurer et à crier sa souffrance de dormir dehors, d’être seul. Nous n’avions comme seule réponse celle de notre amitié. Nous avons passé un long moment avec lui en l’écoutant et en lui parlant simplement de notre foi en Jésus. Cela lui posait beaucoup de questions - "Mais pourquoi vous venez me voir, moi ? !". Nous l’avons invité à venir le lendemain (mercredi) à la messe dans la paroisse de l’Emmanuel. Nous savons que les SDF se déplacent rarement aussi facilement (tout est très vite très compliqué).
Le lendemain, j’ai vu arriver Kamel à la messe… Il avait bu juste avant mais avait fait la démarche de venir et c’était déjà énorme. Il nous a dit en sortant : "Ici, je suis bien. C’est l’extase." Voilà 3 jours de suite que Kamel vient à la messe et depuis jeudi, il vient à l’adoration . Il se présente à jeun et n’en revient pas de ce qui lui arrive… nous non plus d’ailleurs. Kamel n’avait pas d’horaires et c’était une de ses souffrances. Maintenant, il en a un : l’adoration et la messe, tous les jours à 18h ! Cela faisait 40 ans qu’il n’avait pas mis les pieds dans une église !
A travers ce qui se passe, nous sommes tous bouleversés et les prêtres de la paroisse sont très remués aussi.
Ce n’est pas une mission facile puisqu’elle nous renvoie à nos propres pauvretés mais je suis intimement convaincue de la justesse de notre démarche. C’est pour moi une des plus belles grâces de Medj. Marie m’aide à découvrir le visage du Christ au travers les plus pauvres, comme sans doute je ne l’ai encore jamais vu. Il faut voir le rayonnement de Kamel et son émerveillement pour comprendre que le Seigneur se révèle particulièrement à travers lui et tous les autres que nous rencontrons.
Je vous demande donc de prier pour lui et de faire prier autour de vous. Notre petit groupe a besoin de ces prières pour tenir encore et encore….
Marie-Caroline


On irradie le lieu de travail de sa joie intérieure.

Depuis Medj…
Lorsque l’on rentre de Medj, on est tout fou, on chante tout haut, au bureau, des chants a la vierge. On raconte tout fort, ce qu’on a vécu. Finies les gênes sur ce sujet tabou qu’est la religion. Et, à mon grand étonnement, les gens en avaient déjà entendu parlé, par d’autres fous, et s’intéressaient à cette folie. Pendant une semaine, on irradie le lieu de travail de sa joie intérieure. Et après?
Et après, une intimité, une complicité, une confiance innée en Dieu semble nous coller a la peau. Quand est-ce que tout ca partira?
Pas de si tôt, je pense. Du moins, ca ne sera pas de mon fait. Et comme ca ne sera pas du sien…
Merci Marie, d’avoir conduit mes pas jusqu’a Medj. Par hasard, je me suis trouve là, et je ne le regrette pas…
Clarence


J’ai vécu un chemin de croix de lumière où j’ai pu voir l’amour bien plus que la souffrance.

Pour ma part, j’ai beaucoup apprécié la simplicité avec laquelle le Père Francesco nous a parlé de l’importance de "savoir se relationner" avec les autres, surtout dans sa vie affective; apporter, amener vers Dieu pour être servi et non dominer ! Aussi l’importance de savoir se défaire des relations (amitiés ou plus) qui nous tirent vers le bas… C’était vraiment ce que j’avais besoin d’entendre et ça correspondait assez bien avec la situation que je vivais un peu avant Medj.
Le chemin de croix et surtout la prière au pied de la croix du Krizevac à été en ce qui me concerne, le moment le plus fort du pélé. Pour la première fois de ma vie, j’ai vécu un chemin de croix de lumière où j’ai pu voir l’amour bien plus que la souffrance.
Maria-Héléna