Voici en exclusivité la traduction d'un extrait du livre intitulé « Pourquoi il est saint » de Mgr Slawomir Oder, faisant référence à Medjugorje
(pages 173-175, éditions Rizzoli) :
« Si je n'étais pas Pape, je serais déjà à Medjugorje pour confesser »
Son amour plein de piété à l'égard de Marie augmenta de plus belle lorsque le troisième secret de Fatima en lien avec l'attentat de Mai 1981 fut explicité. Avec cet événement dramatique, des proches témoins confirment que Jean-Paul II mettait aussi en relation les apparitions de la Reine de la Paix à Medjugorje, dans l'ex Yougoslavie, commencées à la fin du mois de Juin de la même année. Ce qui confirme ce lien, serait le message suivant, pour qui y croit, adressé aux fidèles par la même Marie le 25 Août 1994, période durant laquelle le voyage pastoral du Pape en Croatie était en préparation, programmé les 10 et 11 septembre: « Chers enfants, aujourd'hui je suis unie à vous dans la prière de manière spéciale, priant pour le don de la présence de mon fils bien-aimé dans votre patrie. Priez, petits enfants, pour la santé de mon fils le plus cher qui soufre, mais que j'ai choisi pour ces temps. »
Bien que ne prenant pas position officiellement sur les dites apparitions, en privé le Pape Wojtyla ne cachait pas sa propre conviction. A Monseigneur Murilo Sebastiao Ramos Krieger, archevêque de Florianopolis (Brésil), qui allait pour la quatrième fois en pèlerinage au sanctuaire de la Reine de la paix, il confirma : « Medjugorje est le centre spirituel du monde ! ». En 1987, durant un court entretien, Karol Wojtyla confia à la voyante Mirjana Dragicevic : « Si je n'étais pas Pape, je serais déjà à Medjugorje pour confesser ». Un souhait qui a été confirmé par le témoignage du cardinal Frantisek Tomasek, archevêque émérite de Prague. Ce dernier lui a entendu dire que s'il n'était pas Pape, il aurait voulu aller à Medjugorje pour offrir son aide pour s'occuper des pèlerins.
Les paroles écrites noir sur blanc par l'évêque de San Angelo (Etats-Unis), Monseigneur Michael Davis Pfeifer, sont encore plus éloquentes à ce sujet : dans la lettre pastorale du 5 Août 1988 à son diocèse : « Au cours de ma visite ad limina avec les évêques du Texas, lors d'une conversation privée avec le Saint Père, je lui ai demandé ce qu'il fallait penser de Medjugorje. Le Pape en parla de manière très favorable et dit : « Dire qu'à Medjugorje il ne se passe rien signifierait nier le témoignage vivant et empreint de ferveur de milliers de personnes qui sont allés la bas. »
Un épisode qui remonte au 26 mars 1984, a été rappelé par l'archevêque slovaque Pavel Hnilica, l'un des plus proches prélats du Pontife. Ayant été invité à déjeuner par Jean-Paul II, pour le tenir informé sur une de ses missions secrètes à Moscou - Célébrer en cachette la messe dans les murs du Kremlin - Hnilica entendit le pape lui dire : « Pavel, ensuite tu es allé à Medjugorje ? » A sa réponse négative, conséquence du désaccord exprimé par certaines autorités vaticanes, le pape continua : « Vas-y incognito et reviens me dire ce que tu as vu. » Alors, il le conduisit dans la bibliothèque privée et lui montra un livre du père Laurentin dans lequel était rapporté quelques messages de la Reine de la paix, commentant :
« Medjugorje est la continuation de Fatima, c'est la réalisation de Fatima. »
Après la mort de Jean-Paul II, les amis Marek et Sofia Skwarnicki ont mis à disposition les lettres qui leur avaient été adressées par le Pape, lettres riches en références précises sur Medjugorje. Le 28 Mai 1992, le Saint Père écrivit au couple : « Et maintenant chaque jour revenons à Medjugorje en prière ». En les accueillant au cours de cette même année à l'occasion des voeux de Noël, le 8 décembre, il écrivit à la main derrière une petite image : « Je remercie Sofia pour tout ce qui concerne Medjugorje. Moi aussi je vais là bas chaque jour dans la prière : je suis uni à tous ceux qui sont en train de prier là bas et qui reçoivent de ce lieu l'appel à la prière. Aujourd'hui nous comprenons beaucoup mieux cet appel. »