C'est un fait que des millions de pèlerins ont vécu ces dernières années une expérience de foi significative sur le chemin de Medjugorje:
les longues files d'attente aux confessionnaux et les adorations eucharistiques du soir dans la grande église paroissiale,
où les fidèles agenouillés ne laissent plus un mètre-carré de libre, en témoignent.
« Je crois qu'à Medjugorje, il y a la grâce. C'est indéniable. Il y a des gens qui se convertissent »,
a dit le Pape en 2013, lors d'un dialogue avec le Père Alexandre Awi Mello,
mariologue et aujourd'hui secrétaire du Dicastère pour les laïcs, la famille et la vie.
Dans cette interview, qui a donné un livre ("C'est ma Mère. Rencontres avec Marie", éditions Città Nuova), François a mis clairement en garde contre l'importance prise par les voyants
et la multiplication des messages et des secrets. Mais sans jamais négliger les fruits positifs de l'expérience des pèlerinages. Dans la préface de ce livre, le théologien argentin
Carlos María Galli écrivait :
« Pour François, la chose la plus importante est la foi mariale du "peuple saint fidèle à Dieu", qui nous enseigne à aimer Marie au-delà de la réflexion théologique. En tant que fils et membre,
comme tout autre, du Peuple de Dieu, Bergoglio - François - participe au "sensus fidei fidelium" et s'identifie avec la profonde piété mariale du peuple chrétien ».